Comment faire si dans un duo pédagogique les enseignantes ont des attentes différentes ?

par Utilisateur supprimé,

« Qu’est-ce qu’on fait … eh bien on se parle, point de départ ! Surtout si j’observe que ma collègue est très différente de moi, ce n’est pas à ma voisine, qu’il faut que je le dise mais bien à elle, alors je prends rendez-vous, et je lui dis : « écoute on gère la même classe, les mêmes élèves, donc on se doit d’avoir les attentes, enfin sur tout ce qui est essentiel, on se doit d’avoir des attentes qui se rapprochent le plus possible l’un de l’autre en demeurant deux individus différents » et oui il y a un champ où on a de la latitude, mais les règles de classe doivent être les mêmes, puis la qualité des travaux doivent être similaires aussi. Ça peut pas être le lundi, on écrit n’importe comment, on fait des ratures, pas de problème, le mardi ohh, ça va faire des cahiers en montagne russe, donc il faut se mettre d’accord, il faut se mettre au diapason, donc la communication c’est essentiel, et si je ne suis pas capable de dire à ma collègue que tel comportement qu’elle accepte nuit au climat d’apprentissage donc me nuit dans ma gestion de classe, c’est donc que j’accepte à ce moment-là d’en subir les conséquences. Tout simplement parce que ce n’est pas d’appeler l’inspecteur, le directeur, la voisine, la police, c’est à elle que je dois en parler et elle elle aura aussi peut-être des choses à me dire et peu à peu, moi je l’ai fait de partager une classe avec une autre enseignante, c’était toutes les semaines qu’on avait un rendez-vous téléphonique d’au moins une heure, on se disait qu’est-ce qu’il s’est passé cette semaine, on s’expliquait vite vite ce qui s’est passé parce que Kevin, qui était très souvent remis à l’ordre avec ma collègue fallait pas qu’il recommence à zéro quand j’arrivais, donc il faut que je sache ce que ma collègue a fait pour savoir à quoi j’en suis quand je commence ma semaine. Il sait que maman et papa se parlent, maman dit oui et papa dit non, qu’est-ce que ça fait ? Ça fait des enfants qui testent, qui testent, qui essaient de faire changer d’idée, qui jouent dans le dos des parents, alors les parents doivent se parler, les deux enseignantes doivent se parler. »

Selon Nancy Gaudreau, 25.08.14

Un élève perturbateur se sent souvent davantage observé et cadré, il est vrai qu’on l’a davantage à l’œil car on sait qu’il pourra déranger le cours, ne pas se mettre au travail, etc. Que conseillez-vous ?

par Utilisateur supprimé,

« Alors j’en ai beaucoup parlé durant la conférence, l’élève qu’on sait qu’il ne va pas se mettre au travail, qu’on sait qu’il va perturber, si justement je sais tout cela, je dois encore plus valoriser la bonne conduite des autres et me garder une attention particulière pour lui, parce que si je ne lui donne pas une attention particulière en prévention il va rechercher mon attention particulière en correction, donc à ce moment-là je place tout le monde dans la classe et j’utilise la proximité, c’est bon, c’est beau, wahou wahou wahou, alors là je sème les bonnes nouvelles et j’arrive à mon petit « chérubin », et là à lui je lui dis : « où en es-tu ?», je n’attends pas qu’il adopte les comportements perturbateurs pour intervenir, puis quand je vois qu’il n’a pas commencé, je fais comme si je n’avais pas vu, et je l’aide à trouver la bonne page, je fais ce qu’on appelle un démarrage assisté. Et puis pendant ce temps-là je joue la carte de la « nounoune », lui se dit : « elle n’est pas fâchée, elle veut m’aider, je n’ai pas le choix de collaborer », on n’a pas envie d’envoyer promener quelqu’un qui est de bonne foi qui veut nous aider. Alors je me mets en position d’aide parce que c’est mon rôle et là tout de suite, je n’attends pas que ça dégénère, je l’aide, je questionne, « est-ce que tu te sens capable de faire ? Je te donne 5 minutes, tu dois en être là », et pendant ça on continue à semer la bonne nouvelle, puis je retourne vers lui, « tu en es rendu où, c’est super ! » ça fait que je me promène beaucoup, je ne reste pas à mon bureau. »

Selon Nancy Gaudreau, 25.08.14

Manque de respect, quelle est la conséquence logique ? L’excuse et ensuite ?

par Utilisateur supprimé,

« Quand il y a un manque de respect, pour toute situation mon intervention se doit d’être différenciée. Ça veut dire qu’avant d’intervenir je me questionne à savoir qui a manqué de respect ? à qui il a manqué de respect? et depuis combien de temps il manque de respect?, comment il a manqué de respect?. Parce que celui qui fait « pffff » à l’autre ce n’est pas comme l’autre qui le couche au sol et qui essaie de changer de visage, les deux manquent de respect mais il y en a un qui est plus intense que l’autre. Alors c’est sûr que si on parle d’un geste de violence, d’un geste qui est grave, il doit parfois y avoir déjà au sein de l’école des règles établies. Donc le premier réflexe est de voir ce qui est prévu au niveau du code de conduite de l’école ou de la classe pour être en cohérence avec ce qu’on a décidé avec les collègues, donc il faut s’assurer de ça. Mais si je veux vraiment adopter une méthode éducative, je vais m’assurer que l’élève répare les torts causés auprès de la personne envers laquelle il a manqué de respect. Si c’est envers moi que l’élève a manqué de respect, je dois demeurer calme et respectueuse, je ne dois pas dire : « ben toi aussi t’es gros ! », c’est une mauvaise intervention parce qu’on est deux à devoir s’excuser. Alors nous, on doit demeurer « pattes blanches ». L’élève qui me manque de respect, souvent c’est un élève qui est en colère, soit un élève qui ne veut pas faire ce que je lui demande, c’est une façon d’éviter la tâche, alors si je suis en mode « observation – action », je vais agir sur la situation, si je suis en mode réactif, je vais le prendre personnellement et je risque de mal intervenir. Donc la conséquence la plus logique serait qu’il répare son geste à mon égard ou d’un autre élève. Quand c’est une première fois et que c’est quand même mineur, ça peut être juste une excuse, mais des excuses qu’on sent que ça sera quand même sincère. Et on demande à l’élève est-ce que ça te satisfait, c’est important que l’élève qui s’est fait insulté dise : « oui pour moi ça va, j’accepte ses excuses », parce qu’on dit toujours réparation jusqu’à satisfaction de la personne qui a été brimée. Moi, si je brise la voiture de mon voisin, et que je fais réparer sa voiture, je vais lui demander si la réparation ça lui va, s’il dit « ben non la peinture est pas bonne », je vais faire refaire la réparation la peinture chez le garagiste. Donc c’est la satisfaction de la personne qui est victime et normalement on reste présent parce que sinon il y en a qui abuse de leur statut, « non je ne suis pas satisfait » et on n’en finit plus. C’est de dire qu’est-ce qu’il pourrait faire d’autre, lorsqu’il y a répétition, par exemple un jeune qui insulte, crie des noms pour pouvoir chasser l’ours comme on dirait au Québec, ben moi ça m’était arrivé de dire parfois à un jeune garçon qui avait humilié avec plusieurs insultes une jeune fille de la classe, de lui dire, « écoute tu as mis beaucoup d’énergie à essayer de lui trouver des défauts, tu devrais mettre autant d’énergie à lui trouver des qualités, tu as jusqu’à demain pour faire une liste d’au moins… (il y avait au moins 5 insultes), donc au moins 5 qualités et tu devras nous dire ou surtout à elle pourquoi tu lui reconnais ces qualités-là ». Puis quand il me disait, « ben je la connais pas ! », « ah ben c’est peut-être le temps de la connaître. Alors je vous donne un temps, pendant la récréation pour que tu puisses lui poser des questions pour apprendre à la connaître parce que tu as un travail à faire qui vise à la valoriser. » Alors quand j’insulte quelqu’un je le dévalorise, je le rabaisse, alors la réparation la plus logique c’est de le valoriser, c’est de le rehausser. Alors moi quand j’avais des élèves qui me disaient des mots qu’on ne peut pas dire en public, mais imaginez le pire, je me suis fait dire tout ce qu’on peut dire à quelqu’un, parce que dans les classes spécialisée au Québec, quand on parle d’une clientèle « boudling », une clientèle pas facile et surtout quand j’étais au secondaire les jeunes qui insultent, qui blasphèment au travail, puis les animaux de la ferme, avec ça il y a tout le temps un « gros », t’es qu’une « grosse quelque chose» puis à cela on peut ajouter des fois je vais t’étriper, t’étrangler, te tuer. Donc plus il en mettait épais, plus il allait me trouver longue et intéressante le lendemain ou souvent la journée même avant de quitter. Alors je lui disais : « c’est dommage que tu aies cette perception de moi-même, parce qu’il me semble que les gens qui me connaissent bien ne me décrivent pas comme cela ». Alors il me regardait, et puis il voyait que ça ne m’atteignait pas, à partir du moment où l’insulte n’atteint pas, il n’y a plus de plaisir, je parle bien évidemment du côté de l’élève provocateur. Alors je disais à l’élève juste avant de quitter la classe « aujourd’hui tu devras faire tes travaux mais tu devras trouver un moyen de réparer parce que ce que tu as dit là vraiment c’est blessant » et là il venait me dire « mais non ce n’est pas vrai », « eh ben je trouve que tu le pensais plus quand tu m’insultais que là !». Alors à ce moment-là il disait « non mais alors je te jure je le pense vraiment , je vous le dis », « alors peut-être que si tu l’écrivais-là, j’y croirais plus, ouais tu vas me l’écrire », mais on parle de l’élève qui a de l’expérience, on ne parle pas de celui qui a pour la première fois un écart de conduite. »

Selon Nancy Gaudreau, 25.08.14

Comment gérer l’élève hyperactif, qui est dans l’incapacité de se concentrer et d’écouter plus de deux minutes ?

par Utilisateur supprimé,

« L’élève qui a un déficit d’attention avec hyperactivité dans ce cas-ci, on va parler d’un élève qui a une difficulté de concentration, d’attention, d’un élève qui a un besoin de bouger et un élève qui est caractérisé par une présence plus grande, significative, d’impulsivité, c’est les trois aspects pour la TDAH. Ces élèves-là évidemment ce n’est pas une surprise, du moins on l’apprend assez vite si on ne nous a pas informés, ce sont des élèves pour lesquels je me dois, tout ce que j’ai dit là, c’est encore plus important pour eux. L’élève qui a un déficit d’attention c’est l’élève qui vit dans l’ici et maintenant, alors ma gestion du temps, ma gestion du matériel, ma gestion de l’espace sont essentielles, je dois toujours être dans l’ici et maintenant et lui a besoin d’un repère visuel et lui a besoin de savoir quand est-ce qu’aura lieu la pause. C’est un élève pour lequel je peux, sachant que son attention est très limitée, je peux lui dire tu fais ce numéro-là, je mets une barre dans le cahier, quand tu as fini la ligne tu viens me voir. C’est un élève qui a besoin souvent de, je dirais, faire le plein. Donc je ne peux pas l’ignorer durant une journée, c’est également un élève qui a besoin de bouger, donc je peux inventer des commissions. J’avais toujours une bonne amie dans l’école à qui j’envoyais des enveloppes vides ou des petits mots « coucou » ! Il y avait une attention qui était de vouloir faire bouger Kevin ! Quand je voyais que Kevin  commençait à tomber en transe là, je disais « Kevin, viens ici, j’ai besoin de toi », et là j’écrivais mon petit mot à mon amie, est-ce qu’on dîne ensemble au restaurant ? peu importe et je mettais ça dans une enveloppe cachetée évidemment et là je disais : «  Message très important pour Mme Chantal ! » Alors là, Kevin partait apporter le message à Mme Chantal, et il revenait prêt  pour un autre petit bout. Comprenez donc, je dois tout le temps limiter l’agitation donc il faut que je le fasse bouger, je dois segmenter la tâche et je dois l’amener à gérer, à développer son autocontrôle. »

Selon Nancy Gaudreau, 25.08.14

En cas de conflit important entre plusieurs élèves d’une même classe : où est la place des parents ? et/ ou quelle place accorder aux parents ?

par Utilisateur supprimé,

« Lorsqu’il y a des conflits importants entre plusieurs élèves, là j’entends ici, je vais prendre la situation, ce n’est pas une situation où il y a intimidation, où il y a un déséquilibre des pouvoirs, je pense vraiment plus à des conflits ouverts entre certains élèves qui sont importants et fréquents. D’abord, c’est toujours de me questionner « qu’est-ce que je peux faire avec mes élèves pour qu’ils fassent en sorte d’apprendre à se connaître ? » Très souvent, c’est pour cela que j’insiste sur le fait que dans mon exemple, on ne parle pas d’un déséquilibre de pouvoir, moi et monsieur on est dans la même classe puis on est toujours un petit peu à couteau tiré, des chicanes, des colères, … Souvent c’est de les mettre dans une occasion où ils peuvent apprendre à se connaître et d’apprendre à reconnaître les qualités de l’autre personne. Souvent ce qu’on va faire c’est essayer de minimiser le nombre de minutes où ils peuvent être en contact et là ça devient une gymnastique assez difficile. Vous pouvez faire une rencontre avec les deux élèves difficiles, trois et quatre élèves difficiles et dans le fond faire un peu comme de la médiation, discuter avec eux. Quelle est la source du problème, toi qu’est-ce que tu voulais et toi qu’est-ce que tu voulais, est-ce que les comportements que tu as adoptés t’ont permis d’obtenir ce que tu voulais ? Et souvent ils vont réaliser que les conflits, les chicanes, de la façon dont ils sont vécus à l’heure actuelle, ne leur permettent pas plus d’obtenir ce qu’ils désirent et là nécessairement on va les amener à plus négocier, à accepter des compromis, et c’est vraiment le processus de résolution de problème.

Maintenant eux, les parents, doivent être informés qu’on prend la situation en main. Si je n’informe pas les parents et que les élèves se plaignent de l’autre élève, et bien les parents ont le sentiment qu’on ne prend pas les choses en main à l’école et peuvent bien évidement formuler des plaintes à l’autre parent, des plaintes à la direction et là ça prend des proportions inimaginables.

Donc, le point de départ c’est d’essayer de prendre le problème en charge et d’informer les parents qu’on prend ça en charge et qu’on les informera de la suite des événements. C’est sûr que si on arrive avec des tas de blessures, tu sais des fois il y des parents qui font tout de suite des poursuites judiciaires, là c’est sûr que lorsqu’on tombe dans un domaine qui est plus juridique on doit évidemment suivre son cours. Gardons toujours en tête que notre rôle et un rôle d’éducation, alors je veux les éduquer à résoudre et gérer les conflits. »

Selon Nancy Gaudreau, 25.08.14

Comment gérer ma classe quand j’ai un autre intervenant en classe ? (Exemple quelques heures par semaine pour des appuis)

par Utilisateur supprimé,

« Pour moi ça évoque une situation, qui est fréquente au Québec, dans plusieurs classes. Il se trouve qu’il y a l’enseignant titulaire qui est toujours en présence des élèves et pour quelques heures, seulement il va y avoir un éducateur spécialisé ou parfois un orthopédagogue, chez vous c’est quoi le nom, ce n’est pas orthopédagogue… logopédiste et aussi orthophoniste qui est différent de l’orthopédagogue, mais qui peuvent venir faire des activités en classe, soit qu’ils les animeront de façon autonome, ou d’autres fois c’est co-animer avec l’enseignant.Mais le plus fréquent c’est vraiment l’enseignant spécialisé qui vient pour un nombre fixe d’heures par semaine entre autre pour accompagner certains élèves qui présentent des difficultés. Moi, je dis toujours à l’enseignant, vous êtes l’enseignant titulaire, c’est votre gestion de classe. Alors la personne qui entre dans votre classe, normalement, et pensez aussi à la personne qui entre dans votre classe, qui entre dans plusieurs classes, qui doit s’adapter à plusieurs types de gestion de classe, ce n’est pas facile… Alors l’idée c’est de tout le temps garder l’idée de faire la paire, créer un lien de collaboration avec la personne, de lui expliquer votre gestion de classe, de lui expliquer quelles sont vos règles que vous avez établies avec vos élèves pour que la personne puisse se sentir à l’aise d’intervenir en cohérence avec vous. Si vous ne lui expliquez rien, c’est sûr qu’elle va arriver et ça se peut que ses interventions soient contradictoires avec les vôtres, par méconnaissance de la situation. Donc facteur clé, la communication, d’avoir une bonne communication avec la personne, clarifier à chacun ses attentes. Si quelqu’un vient animer dans votre classe, il faut lui demander : préfères-tu gérer la classe pendant l’activité et animer ou aimerais- tu que je t’aide à gérer la classe ? Moi quand j’anime dans une classe, ou si j’animais dans une classe, parce que je ne fais plus ça, je dirais que je préférerais animer et gérer la classe, plutôt que quelqu’un intervienne à ma place sur des écarts de conduite. Mais ça dépend des gens, des fois il y a des gens qui sont moins expérimentés qui aiment sentir l’appui de l’enseignant alors c’est une question de communication et d’une personne à l’autre ça peut être différent. »

Selon Nancy Gaudreau, 25.08.14

Comment gérer efficacement toutes les sorties d’élèves qui bénéficient de soutiens ou de thérapies à l’extérieur de la classe (psy, MCDI, etc.) ?

par Utilisateur supprimé,

«Comment gérer le fait que certains élèves s’absentent souvent de la classe, donc les cours se poursuivent et ces élèves-là s’absentent pour des services spécialisés ou individualisés ? OK

C’est sûr que plus j’en ai dans une classe qui ont à s’absenter, qui ont différents horaires plus ça devient une gymnastique assez complexe. Mais c’est certain que la première chose à faire c’est de s’assurer d’avoir les horaires des sorties. Ça paraît encore une fois très simpliste mais j’ai visité des classes ou je demandais à l’enseignant  quelle est la prochaine sortie, « je ne sais pas », c’était un peu à chaque fois une surprise que l’élève s’absente. Ça ne devrait pas être une surprise! Alors on commence par le point de départ qui est de savoir et de planifier ma journée en ayant en tête les sorties qui auront lieu durant la journée, je vous l’ai dit souvent c’est des moyens simples. Alors je commence par le début, j’anticipe, je planifie, je ne réagis pas à l’absence, je sais qu’il sera absent de telle heure à telle heure pour telle raison, alors je m’assure que tout ce qui est enseignement de nouveaux contenus ait lieu lorsqu’il sera présent et j’essaie de mettre les élèves dans une tâche qui est plus simple et plus autonome lorsque l’élève sera absent, bien sûr, plus l’élève manque de temps de classe, plus  faut voir , évidemment tout dépend de son plan d’intervention, tout dépend des objectifs d’apprentissage qu’on aura, parce que là je ne sais pas quel type d’élève on a en tête ici. Au Québec parfois il y a des élèves qui sont inclus dans une classe ordinaire mais qui ont une déficience intellectuelle moyenne donc on sait que l’objectif est pas nécessairement le même que le reste de la classe, parce qu’on a plus des objectifs d’autonomie, de socialisation, etc. Alors là je tiens compte tout le temps, quelle est mon intention pédagogique auprès de cet élève-là, quels sont nos objectifs prioritaires et je m’assure que tout son temps de présence réponde au maximum aux compétences visées par son plan d’intervention, mais c’est sûr que ça demande une gymnastique d’horaire, puis rappelez-vous toujours qu’à l’impossible nul n’est tenu, mais on est tous tenu de faire des efforts, par contre. »

Selon Nancy Gaudreau, 25.08.14